Stefie Shock

Genre(s): Pop/Rock/Chanson
Provenance: Québec (Canada)

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Stefie Shock est né à Montréal, le 9 mars 1969. À l'âge de quatre ans, il reçoit en cadeau ses premiers disques qu'il écoute inlassablement sur sa petite table tournante : les Stones, James Brown et Led Zeppelin seront ses premières influences. Dans la cuisine, le petit poste de radio familial crache les tubes français du moment, ainsi que l'incontournable disco. Un enfant des années 70.

L'envie de faire de la musique un jour ne le quittera plus. Bien qu'on lui offre sa première guitare, il est plutôt attiré par la batterie et tous les instruments de percussions sur lesquels un enfant peut mettre la main. Le jour, il martèle tout ce qu'il peut et le soir refuse de s'endormir parce qu’il "compose" des chansons. Il patiente jusqu'à l'âge de treize ans avant de se mettre pour vrai à la batterie, au sein du big band de son école. Trois mois plus tard, il donne son premier spectacle. Il a la piqûre instantanée; tout autre choix de carrière lui semble dorénavant inimaginable au grand dam de ses professeurs et de sa famille. Il abandonne au passage ses études collégiales en typographie pour se consacrer essentiellement à sa carrière de musicien. Il a dix-neuf ans. Il a gardé de son enfance des goûts musicaux très éclectiques. Ce qui laisse plutôt perplexe les autres membres de son groupe de rock. Il décide en 1989 de quitter le groupe « qui ne va nulle part ». D'un coup de tête ou d'instinct, il reprend sa guitare, se met sérieusement à l'écriture de chansons, et fait cette fois le pari de les chanter lui-même. Au printemps suivant, l'une de ses compositions se retrouve sur une compilation d'artistes indépendants. Il commence à faire parler de lui.

Sa personnalité énigmatique et son goût pour la langue française lui font dire les choses autrement, décrivant de façon imagée le quotidien d'un jeune citadin avec ses histoires de coeur, ses angoisses et ses réflexions. Son écriture est dense, introspective, riche en allitérations et jeux de mots. Sa musique, très axée sur le rythme, s'inspire de tous les genres et de tout ce qui le fait vibrer: rock, chanson française, disco, funk et musiques sud-américaine et antillaise. Multiinstrumentiste, il développe un son et une façon de chanter qui deviennent peu à peu sa marque de commerce. En 1993, il se laisse aller à sa deuxième passion en devenant DJ dans une boîte de nuit de Montréal. Il exercera ce métier pendant 10 ans. Il élargit sa culture musicale étendue et sa réputation grandissante lui permet de faire certaines rencontres providentielles.

De fil en aiguille, il fait la connaissance de son agent et producteur Alain Dupuis, avec qui il s'associe en 1997. Ils rencontrent deux ans plus tard Dimitri Tikovoi, un réalisateur français installé à Londres. En août 1999, il se rend en Angleterre afin d'enregistrer l'album Presque rien, qui paraîtra en avril 2000. Le disque est accueilli comme l'un des meilleurs de l'année. Les critiques à l'égard de ses performances sur scène sont tout aussi dithyrambiques. Il remporte le prix Québec- Wallonie/Bruxelles en 2001 et le prix Félix-Leclerc en 2002.

Malgré cette reconnaissance par les médias et par ses pairs, Stefie Shock reste encore un secret bien gardé. Son allure mystérieuse et ses textes se laissent difficilement saisir. Il demeure pour le grand public un artiste marginal. 

Il retourne à sa table de travail et présente à sa compagnie de disque une maquette d'une vingtaine de pièces. Toujours en compagnie de Dimitri Tikovoi, qu'il seconde cette fois à la réalisation, il entre en studio à l'automne 2002 et n'en ressort qu'en juillet 2003 avec Le décor, son deuxième disque. Pour l'enregistrement, il fait appel à ses musiciens de scène, dont le guitariste-réalisateur Mathieu Dandurand, le claviériste Vincent Réhel et la choriste Suzie Mc Lellan. Il se montre exigeant envers lui-même et ses collaborateurs et il travaille chaque pièce jusqu'à ce qu'il soit pleinement satisfait. Le résultat est probant, accrocheur, sexy et d'une belle maturité. Le premier extrait tiré de l'album Le décor, L'Amour dans le désert, est lancé en mai 2003 et reçoit un accueil sincère et convaincant des radios partout au Québec. La chanson atteint rapidement une belle vitesse de croisière et devient le hit de l'été. Les autres extraits ont le même succès : les clips de Salut Chantal, Un Homme à la mer et Tout le monde est triste sont (tout comme l'Amour dans le désert) honorés du titre de Buzzclip (le clip des clips) sur le réseau Musique Plus.

En septembre 2004, Le Décor explose. Après la fulgurante première montréalaise du spectacle, les nombreuses supplémentaires, la tournée en province et les critiques plus qu'élogieuses, plus de 50 000 copies de l'album sont vendues en 13 mois. Ce disque d'or arrive en même temps que 8 nominations au gala de l'Adisq 2004. Artiste le plus nommé de l'année, Stefie rafle deux trophées : album pop-rock de l'année et conception d'éclairage de l'année pour son spectacle. Sa performance sur scène, lors du Gala, avec l'interprétation de son succès Tout le monde est triste est sans aucun doute le point fort du spectacle.

Dans la foulée des hommages collectifs à des artistes ayant marqué le monde de la chanson, dont celui à Charles Aznavour Aujourd'hui encore... auquel il a lui-même participé, le musicien-chanteur conçoit, à l'hiver 2005-2006, un projet singulier : il contacte plusieurs amis d'horizons musicaux aussi différents que Mara Tremblay, Mario Pelchat, Dobacaracol, Les Breastfeeders, Patrick Norman ou Éric Lapointe et leur propose de s'approprier une chanson du regretté Joe Dassin. La réponse est unanimement enthousiaste et Salut Joe! voit le jour au cours de l'été. 

Gonflés à bloc, Stefie et son complice Mathieu Dandurand entreprennent l'enregistrement des nouvelles compositions que l'on retrouve sur son troisième album solo Les vendredis en novembre 2006. Nouvelle tournée, retour aux platines lors d'événements ciblés, l'horaire chargé du musicien hyperactif lui laisse moins de temps pour peaufiner ses nouvelles créations. Un projet intermédiaire fait découvrir le titre Panicomanie tout en présentant des relectures de plusieurs pièces des trois premiers albums et ses participations aux hommages à Aznavour et Dassin. 

C'est finalement au printemps 2011 que le public a l'occasion de découvrir La mécanique de l'amour. Outre ses nouvelles compositions, dont quelques-unes en langue anglaise, il y reprend une pièce des Négresses Vertes Zobi la mouche et une autre de Brigitte Fontaine Dévaste-moi. Si Karma prolonge l'ambiance de ses premiers succès, on peut penser que Un jour sur deux ou Nénuphar deviendront de nouveaux fleurons du répertoire Shock. 

Site web officiel: www.stefieshock.com

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